L’Argentine fait la une des journaux financiers suite à ses difficultés à régler sa dette. Mais le pays est aussi à la mode chez nous sous la forme — un pas en; avant, deux pas en arrière fiscale. Ainsi, depuis’ deux ans environ, le marché de l’immobilier dégringole.
Fin 2014; à la demande du gouvernement, le Parlement a voté des mesures facilitant la vente des terrains à bâtir et réformant, partiellement, la loi Duflot. On ne peut que s’en féliciter, même si c’est mesures sont insuffisantes. Car les contribuables ne: comprennent pas pourquoi, parallèlement à ces mesures, l’Etat lance une réforme du calcul des impôts locaux qui se traduira par leur augmentation en-2016. Ils ne comprennent pas non plus pour quelles raisons le délai pour régler les droits de succession sur des biens immobiliers a été réduit et pas celui touchant les œuvres d’art. Ils ne comprennent pas les mesures coercitives, lourdes financièrement, contre les propriétaires qui louent leur bien meublé, alors que Paris est la première destination touristique mondiale. Enfin, ils ne s’expliquent pas comment un bailleur de locaux d’habitation peut se voir taxer à plus de 60% sur ses revenus locatifs, alors que son homologue en Allemagne paiera moins de 20%. Toutes ces contradictions vont détourner les Français de l’investissement locatif. Or sans investisseur pas d’offre nouvelle. Ce qui entraînera demain une crise du logement et une explosion des prix.
Parution : Challenges 29/01/2015
Les dernières élections législatives ont érigé le Nouveau Front Populaire (NFP) comme le groupe le plus important au Palais Bourbon (184 députés), mais sans qu’aucune majorité absolue (289 sièges) n’émerge. Cependant, le leadership de La France Insoumise au sein du NFP laisse craindre à certains que son programme fiscal sera appliqué in extenso avec pêle-mêle une tranche marginale de l’impôt sur le revenu à 90%…
Il ne sera pas possible de se contenter de procéder à une simple actualisation de la valeur des biens immobiliers dans sa déclaration. Les redevables de l’IFI doivent prendre rapidement conscience de la nécessité d’appliquer cette nouvelle méthode d’évaluation
La difficulté du business model de la gestion de patrimoine découle du fait que ces trois champs de réelle valeur ajoutée pour les épargnants génèrent des revenus principalement symboliques pour les conseillers patrimoniaux. Inversement, la gestion des actifs souscrits va s’accompagner d’une rémunération particulièrement significative et, qui plus est, récurrente en l’absence, pour l’essentiel, d’une véritable valeur ajoutée : le porte-à-faux est parfait.