Une décision du Tribunal Administratif de Paris a apporté, en 2009, une bonne nouvelle en matière de transmission d’entreprise. Elle précise que, lorsqu’une société fille distribue à sa société mère les dividendes issus de ses réserves, cette dernière ne supportera pas de nouvelle imposition au titre de l’impôt sur les sociétés (IS), mais uniquement une imposition de l’ordre de 1 à 2% sur les frais et charges. Cette décision est très favorable aux sociétés holdings. Jusqu’à présent, une instruction administrative voulait que la société mère détienne les titres de la société fille en pleine propriété pour bénéficier du régime mère-fille. Or cette jurisprudence s’applique à une société mère qui n’est que nue-propriétaire. Le tribunal a considéré que le nu-propriétaire était le seul associé, et que la société mère remplissait bien les conditions légales de ce régime qui permet d’éviter la double imposition. Cette décision, qui repose sur une analyse juridique solide, a donné raison au contribuable et tort à l’administration. Une première dans un tribunal de cette importance. Ce type de décision est, certes, susceptible d’appel, mais c’est tout de même une bonne nouvelle pour les enfants qui ont reçu des titres en nue-propriété, et les ont apportés à une société holding où remontent les dividendes de sociétés filiales. La transmission d’entreprises se fait souvent, en effet, par donation en nue-propriété avec une réserve d’usufruit au profit des parents.
Article paru dans “Challenges” du 29 avril 2010
Le projet de loi de finances 2025 propose une taxe de 8% sur les rachats d’actions des grandes entreprises (chiffre d’affaires supérieur à 1 Md€), justifiée par l’augmentation des réductions de capital et des rachats d’actions ces dernières années. Cette taxe, perçue sur l’extinction d’une dette envers les actionnaires, soulève des questions de compatibilité avec la liberté d’entreprendre et pourrait peser sur les actionnaires non concernés par les rachats.
Depuis 1983, L’Etat favorise l’activité inventive V des entreprises en leur accordant un crédit d’impôt…
Les dispositions figurant actuellement au 1° du 5 de l’article 38 du CGI prémunissent…
Le Monde et Le Cercle des fiscalistes, en partenariat avec KL Conseil Notaires, organisent la 4e édition des “Rencontres de la Fiscalité“
qui fera l’état des lieux de la fiscalité immobilière.
RDV le 29 AVRIL à la CCI GRAND LILLE